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EGLISE CATHOLIQUE LIBERALE


Province de France, de Suisse Romande


et d'Afrique Francophone

COMMENT CONSIDERONS-NOUS LA MORT ?

            

Par Mgr. André LHOTE +


Nous avons dans notre Eglise, une attitude vis à vis de la mort qui se reconnaît dans notre rituel. Notre rituel n'est pas un rituel de deuil, c'est un rituel de joie et d'espérance. Aussi bien nous chantons le TE DEUM pour louer Dieu de sa Loi immuable d'amour, et nous chantons le GLORIA au cours de cette messe de requiem parce que nous savons qu'Il est à la fois le Dieu de la vie et de la mort. Comme nous le disons dans notre rituel : tous les mondes sont dans Sa main.

La mort fait partie d'un grand processus, ce processus est bien entendu nécessaire. Lorsque nous sommes broyés par la douleur notre courr souffre par cette grande Loi et nous avons tendance à accuser la Providence. Il arrive quelquefois que des hommes en veuillent plus spécialement au Créateur parce que l'être qui leur était le plus cher est parti : nous ne pouvons pas avoir cette attitude ici et nous savons que nous ne pouvons pas faire plus de mal à la personne aimée qui est partie. Si nous pleurons trop, si nous nous désespérons trop, si nous nous révoltons toutes nos larmes et cris de révolte lui font du mal, beaucoup de mal.

Nous devons l'aimer et plus que jamais, mais penser à elle avec paix et aider à sa libération, car nous qui vivons dans un monde aussi pénible et dur que le nôtre, nous devons bien savoir que le monde intermédiaire où nous sommes recueillis à notre mort, (et nous sommes accueillis par tous ceux qui vivent déjà dans ce monde) dans ce monde intermédiaire, pour l'être normal qui n'est pas particulièrement mauvais, ce monde là est bien plus heureux que le nôtre.

Bien entendu nous souffrons de la séparation, c'est inévitable, mais cette séparation nous devons savoir qu'elle est plus imaginaire que réelle ; que dans le monde du sommeil nous nous retrouvons avec ceux que nous avons perdus. Même quelquefois si nous sommes sensibles, nous pouvons entendre un mot d'encouragement résonner à nos oreilles. Car ce monde n'est pas muet du tout et il demande quelquefois à entrer en communication avec le nôtre, que nous appelons improprement le monde des vivants. En fait nous sommes tous vivants, il n'y a pas de morts. Cette parole de l'Evangile doit nous revenir sans cesse.

De plus, nous devons savoir qu'un mort n'est jamais seul, qu'un mourant n'est jamais seul, c'est l'explication de cette mystérieuse phrase de l'Evangile "Laissez les morts ensevelir les morts" car en effet, c'est tout juste si la présence des vivants est nécessaire tellement il est certain que celui qui s'en va est entouré de tous ceux qui l'ont aimé au cours de sa vie et qui sont déjà de l'autre côté du voile de la vie, et qui sont là pour l'accueillir et lui parler.

Nous sommes tous guidés par nos amis, par nos parents, par tous ceux qui nous attendent, par tous ceux à qui nous avons fait du bien et qui pour cela mous aiment eux tous savent= d'ailleurs exactement ce qu'il en est.

Ils savent le jour et l'heure, ils ne sont ni en avance, ni en retard. Ils savent quand l'évènement doit se produire et ils sont là.

La mort n'existe pas, c'est la grande leçon que nous devons apprendre. Il y a un changement d'état seulement, il y a seulement une plus grande liberté, une plus grande joie si nous savons laisser les morts en paix et ne pas leur faire du mal avec la force de notre chagrin. Et plus vite nous arriverons à une juste compréhension du bonheur de notre aimé, plus vite en conséquence notre douleur fera place à un sentiment de gratitude et de participation à son bonheur, plus vite nous lui donnerons joie pleine et entière.

Car nos défunts souffrent de deux choses nous concernant : de notre désespoir qu'ils voient et ne peuvent consoler et de la médiocrité de notre âme dont ils aperçoivent tous les replis. Etre joyeux et en marche vers la vraie vie spirituelle qui demande la maîtrise persévérante de nos faiblesses de caractère est la plus grande joie que nous pouvons leur faire.

Pour ce qui est de notre tristesse, qu'ils savent être injustifiée, mais ils ne peuvent pas nous le dire puisque nos oreilles sont sourdes à leur voix, mais c'est pourtant une réalité dont nous devons être très conscients, apprenons qu'elle leur fait du mal et tâchons de la maîtriser.

Dans notre office de mariage, et bien sur c'est une citation de l'Écriture, nous avons ce très beau verset qui revient comme une antienne

"Trois choses demeurent qui sont la foi, l'espérance et l'amour Et la plus grande des trois c'est l'amour".

C'est la plus grande vérité qui soit, dans ce qu'il a de plus noble, l'amour est le moteur du monde et du sacrifice ; et l'amour humain, l'Église l'a méprisé trop longtemps, elle n'a pas su lui donner sa véritable place qui est la place de l'apprentissage de l'amour Divin.


Les plus grands états de la conscience, le plus profond sentiment d'unité, toutes ces choses qui grandissent l'âme se rencontrent et s'apprennent dans

l'amour humain. Cet amour, c'est lui qui nous enchaîne de vie en vie, c'est lui qui fait que nous nous retrouvons pour le faire revivre encore et encore jusqu'à ce qu'il se dépouille complètement de son égoïsme et qu'il puisse s'élever jusqu'au niveau du sacrifice et qu'alors il deviennent tout à fait identique à l'amour Divin.


A travers toutes nos expériences de vies en vies il y a cette prodigieuse ascension, cette transformation de ce qui dans les commencements

la noblesse que ce sentiment; se découvre en nous-mêmes vers l'aboutissement, vers la réunion.

n'a pas toute la fin, vers

C'est pourquoi, pensons, au moment de cette séparation, pensons surtout à cet amour Divin, cet amour Divin qui est étrangement mélangé, profondément uni à toutes les expériences humaines.

Dans cette circonstance, nos pensées, nos sentiments, notre amitié (comme nous le dit le rituel) toutes ces choses nous demandons à la Divinité Suprême de faire de ce tout, de ce courant de forces, d'unité, d'amour, de compréhension qui entoure le départ de l'aimé d'en faire comme un ange gardien (une forme-pensée) que cette force qui jamais perdue, gravir peu à peu les marches de la libération intérieure, les marches de la libération de soi-même.


Car tous, nous aurons besoin de cette période qui correspond à l'idée qu'on se fait du purgatoire, et nos prières, nos pensées d'amour, même nos oeuvres faites par amour à son intention aident puissamment notre aimé à gravir ces marches qui le libèrent jusqu'à ce qu'il entre dans la vie Céleste. Vie qui a encore ses degrés (de Cieux en Cieux) mais qui n'est pas éternelle tant que l'être n'est pas arrivé à la perfection même de Son Père Céleste comme il est dit dans l'Evangile.

Jusque là, la vie Céleste, à la fin de l'épuisement de l'énergie bénéfique émise par le défunt, prend fin, et il y a renaissance dans une vie physique nouvelle où tous ceux qui se sont connus et aimés se retrouvent tôt ou tard, surtout quand les sentiments ont été profonds et beaux ; c'est en cela que "l'amour est plus fort que la mort" comme le dit Saint Paul, même quand il n'en est qu'aux périodes préparatoires de cet amour si épuré et universel qui fait gagner le véritable Royaume Divin où sans plus de nécessité de réincarnations l'être devient "un pilier dans le Temple de Dieu".

Mais dès à présent, nous pouvons nous imprégner de cette réalité que tous ceux que nous avons connus et aimés nous les retrouverons sur les plans subtils (dans la mesure où notre évolution spirituelle se ressemble : et à nous de nous élever au dessus de notre médiocrité) et plus tard aussi sur ce plan physique.

Ceux que nous avons aimés sont nos compagnons de route, et lorsque la route ici bas sera reprise, nous savons qu'ils seront encore à nos côtés. C'est cette espérance de cette réunion qui sera à la fois Céleste et plus tard Terrestre, c'est cette espérance qui doit colorer toute notre vie lorsque nous pensons à ceux qui sont partis.

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