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EGLISE CATHOLIQUE LIBERALE


Province de France, de Suisse Romande


et d'Afrique Francophone

Dans le rite Catholique Libéral, il y a deux formes de célébration de La Sainte Messe, la forme longue; qui suit de très prêt la forme du rite Catholique Romain (messe de Saint Pie V) et la forme courte pour laquelle certaines simplifications ont été introduites. Dans le rituel de la messe, le Pain et le Vin consacré deviennent un canal directement rattaché à Notre Seigneur le Christ, par lequel Il exprime Sa vie et Sa bénédiction. La participation à la Sainte Eucharistie accélère l'évolution en faisant entrer les pouvoirs de la Divinité dans toutes les formes de vie, elle permet d'atteindre progressivement une union avec Dieu surtout dans le deuxième aspect de la Trinité qui est le Fils ; et de recevoir la bénédiction divine. Elle peut également nous aider à puiser dans les ressources de notre être spirituel pour prendre conscience du Soi supérieur ; nous élever ainsi au-dessus de notre état normal et éveiller notre conscience spirituelle.


Introduction: l'Acte Fondateur


Nous lisons dans les Ecritures que le Maître Jésus, la veille de sa passion, au cours du repas traditionnel de la Pâque juive, prit du pain, le bénit, rendit grâces et le donna à ses Disciples, en disant : "Prenez et mangez-en tous, car ceci est mon Corps livré pour vous"; l'auteur du Récit de l'Institution de la Sainte Eucharistie ajoute que Jésus prit aussi la coupe rendit grâces et la donna aux siens, en disant : "Buvez-en tous, car ceci est mon Sang de l'Alliance répandu pour la multitude. Faites ceci en mémoire de moi.

Car je ne boirai pas dorénavant du produit de la vigne jusqu'à ce que le Royaume de Dieu soit venu" (Mat.26/26-29 Marc 14/22-25 Luc 22/15-20 1 Cor.11/23-26)


A relire pieusement cette déclaration testamentaire, quel n'est pas notre privilège de reconnaître avec les yeux de la Foi et l'amour du cœur la présence vivante de notre-Seigneur derrière ce fragile témoignage qui en traversant les siècles a subjugué beaucoup d'esprits, scandalisé certains et laissé indifférents par manque d'intérêt et de connaissance. Rappelons-nous à ce propos la première réaction des auditeurs de Jésus à la suite de son Discours sur le Pain de Vie que nous rapporte Saint Jean au sixième chapitre de son Evangile. "Les Juifs murmuraient à son sujet parce qu'Il avait dit : " Moi je suis la Pain descendu du Ciel " et ils disaient: " N'est-ce point là Jésus, le Fils de Joseph dont nous connaissons le Père et la mère ? ". En effet, Jésus, peu après l'épisode de la Multiplication des Pains, probablement dans l'intention de préparer ses proches et contemporains à l'Initiation proche de la Sainte Eucharistie, leur avait dit ces paroles étonnantes à leurs oreilles : "Moi, je suis le Pain vivant descendu du Ciel; si quelqu'un mange de ce Pain, il vivra à jamais; c'est le Pain que moi je vous donnerai, c'est ma chair pour la vie du monde" (Jean 6/48-51)


Progressivement, le rituel de la Messe, tel que nous le connaissons et pratiquons aujourd'hui, a pris forme autour de cette promesse du Pain de Vie et de l'Acte Fondateur du Jeudi-Saint que nous venons juste d'évoquer en ouverture.


Le Sacrifice Expiatoire


Avant de nous livrer à un bref commentaire de quelques uns des motifs ésotériques qui tissent la trame liturgique de la Sainte Messe, il nous appartient de parler brièvement de la place et de l'importance du sacrifice dans la genèse et l'évolution du sentiment religieux dans la conscience humaine. Autant que l'on puisse remonter dans le temps à la source du concept de religion, autrement dit de la trace du besoin de relation de la part de l'Homme avec la Puissance invisible qui gouverne notre Univers, on retrouve partout dans le monde la pratique du sacrifice. Face à la grandeur et la puissance de l'Être par excellence dont il dépend entièrement, l'Homme a toujours éprouvé une crainte certaine mêlée de la propension à cultiver un instinct de culpabilité. Car l'Âme, dans sa nature profonde, souffre de cette distance même qui, apparemment, la sépare de sa parenté divine, alors que l'idéal de perfection sommeille secrètement en son for intérieur. Dans l'intention de se faire pardonner cette faiblesse congénitale et par souci de payer autant que possible sa dette de jouir de l'existence, le débiteur a eu recours à la pratique du sacrifice pour s'attirer la bienveillance des dieux et se sentir plus ou moins quitte vis-à-vis de ses créanciers. Divers dons, dont en partie et particulièrement les biens matériels de l'offrant ont fait l'objet de cette compensation en substitution de sa propre personne. L'immolation d'un animal, autrement dit l'holocauste, représentait le sacrifice par excellence en raison de la destruction entière de la victime en tant que transfert métaphorique de la soumission totale de l'Homme à Dieu. Au cours de cette démarche sacrificielle, l'effusion et l'offrande de son sang de la victime revêtait un caractère éminemment sacré à cause de la valeur intrinsèque que les anciens Hébreux attachaient au sang en tant que tel. A propos de l'usage cultuel du sang, nous lisons dans le Lévitique au chapitre 17, que "l'Âme de la chair est dans le sang, et moi je vous l'ai donné pour l'Autel" dit Jahvé à Moïse "afin de faire l'expiation pour vos personnes; car c'est le sang qui, par l'Âme, fait l'expiation" (Lév.17/10-11)


Le Sacrifice de Louange


Cette imagerie primitive du sang ainsi que la hantise maladive de l'expiation fortement ancrées dans les Livres de l'Ancien Testament ont quelque peu éclipsé dans la mouvance chrétienne deux autres composantes non moins constitutives du sacrifice qui, elles, ont marqué autant l'ascension de l'Âme humaine sur sa pente naturellement religieuse .

En effet, parallèlement à la tendance propitiatoire du sacrifice a toujours subsisté et s'est affinée sa triple orientation de connotation plus spirituelle vers l'adoration, l'action de grâces et la supplication.


Le Sacrifice de Communion


Une autre énergie fondamentale et universelle dont est porteur l'essence du sacrifice, a trait au désir de communication avec la Divinité ; aspiration et inclination innées à toute entité soi-consciente. Dans beaucoup de cultes de l'Antiquité, il était de coutume sacrée de consommer les viandes sacrifiées comme moyen d'entrer en communion avec les dieux, de gagner leur faveur et de s'incorporer leur potentiel surnaturel. Si nous jetons un coup d'oeil sur la structure d'ensemble du Sacrifice de la Messe, nous y distinguons facilement dans son architecture liturgique, les trois grandes lignes de force dont nous venons d'analyser brièvement les ressorts.


La Liturgie de la Parole


Nous avons, en premier, la séquence de l'avant-messe, appelée aussi " Liturgie de la Parole ", consacrée à l'adoration et la glorification de Dieu ainsi qu'à l'action de grâces et à la sollicitation de son aide par le recours aux différentes Collectes. Cette partie introductive du culte chrétien ressemble par son contenu et son ordonnance à l'Office de la Synagogue déjà usuel du temps de Jésus et à l'assistance duquel Il se rendait souvent, d'après les attestations mêmes des Ecritures, pour prier et enseigner. (Mat.4/23 9/35 13/54 Marc 1/21 6/2 Luc 13/10 et Jean 18/20)


L'Homélie


Entre cette ouverture qui aménage beaucoup de place à l'expression de la piété communautaire et la phase suivante plus opérative du rôle sacerdotal du Célébrant, s'intègre judicieusement l'exercice facultatif de l'homélie.



L'Offertoire


Nous abordons ensuite la partie centrale de la Messe par le Rite de l'Offertoire qui concrétise l'intention du sacrificateur par la présentation de ses oblations et la demande de leur agrément par leur bénéficiaire. L'évolution éthique et spirituelle de la notion même de sacrifice a contribué à amener le donateur à renoncer au subterfuge de la substitution d'un tiers comme victime en offrant comme telle sa propre personne. Les références bibliques sont très nombreuses où les Prophètes et le Psalmiste récusent vertement la valeur des holocaustes en faveur de l'opportunité du sacrifice intérieur de louange d'un esprit contrit ou d'un cœur brisé. L'auteur de l'Epître aux Hébreux, un des joyaux de la littérature néo-testamentaire en matière de théologie du sacrifice, résume celle-ci en montrant que Christ, Grand-Prêtre Eternel, Unique et sans péché, médiateur d'une meilleure Alliance, s'est offert Lui-même et assure ainsi par le don de sa vie le salut de tous.


La Consécration


Nous nous situons là au cœur même du drame sacré de la Messe, moment grave et solennel entre tous, liturgiquement baptisé "consécration". La Prière de Jésus, dite " sacerdotale ", qui dans l'Evangile de Saint Jean précède le récit de la Passion de Notre-Seigneur, est introduite par l'appel pathétique suivant : "Père, elle est venue l'heure; glorifie Ton Fils, afin que Ton Fils Te glorifie et que, selon le pouvoir que Tu Lui as donné sur toute chair, Il donne la Vie Eternelle à tous ceux que Tu Lui as donnés" (Jean 17/1-2) Ce deuxième acte, où se concrétise l'enjeu de la Liturgie Eucharistique, se termine dans la culmination d'un magnifique élan de louange et d'adoration adressé au Logos sous la forme de la doxologie conclusive dont les termes évocateurs proviennent du vocabulaire typique des Lettres de Saint Paul. Dans leur message voilé, ces paroles retracent le triple mouvement du Sacrifice Initial de notre Logos Solaire: "Par LUI ont été faites toutes choses dans le Ciel et sur la Terre; avec LUI, Vie immanente, toutes choses existent; et en LUI, Gloire suprême, toutes choses ont la Vie, le Mouvement et l'Être"


La Communion


Avec la récitation du "Notre Pére", nous abordons la troisième et dernière étape de l'Office Divin couronnée par le Rite de la Communion.


Ce sont essentiellement les Religions à Mystères qui dans le lointain passé ont porté l'accent sur le phénomène occulte de l'osmose entre les humains et les dieux au cours des repas mystagogiques par la manducation des chairs ou aliments divinement investis par la magie du sacrifice. Dans une acception similaire, l'usage chrétien de la Fraction du Pain et de la Commixtion par le mélange d'une parcelle d'Hostie consacrée avec le Sang du Calice, symbolise le Mystère de la Divine Immanence grâce à la descente en incarnation de la Monade dans la manifestation. L'orientation philosophique qui inspire à sa base la théologie de l'immanence que privilégie notre Eglise, attribue à ces deux gestes allégoriques de la Fraction et de la Commixtion principalement la vertu d'un rappel sacramentel du Grand Sacrifice Cosmique du Verbe. Le voyant de l'Apocalypse traite ce thème superbement dans sa vision de "l'Agneau immolé qui a acheté par Son Sang les Hommes de toute tribu, langue, peuple et nation, et a fait d'eux un Royaume et des Prêtres" (Apo.5/6 et 9, 13/8). A son tour, un des textes les plus prégnants de notre liturgie eucharistique, figurant à titre facultatif parmi les prières préparatoires de la Consécration, donne de la Sainte Messe la définition exhaustive de " Sacrifice permanent qui nourrit et maintient le Monde ". Le Rite de la Communion, par la réception du Corps et du Sang de Notre-Seigneur, rend activement participante chaque Âme individuellement et intimement à cette relation primordiale et vitale de Compassion et d'Amour de la Divinité pour le Monde, objet de Sa tendresse de Père-Mère Eternel et Universel.


Le Sainte Eucharistie


Le Sacrement de la Sainte Eucharistie